JOUR J : le voyage, le passage au bureau des services frontaliers et l’activation du PVT !

 

 

Comme je vous l'ai déjà raconté sur la page « Choisir son billet d’avion », le choix le plus économique et moins contraignant pour moi était de partir de Londres. J’ai donc dû me lever très tôt pour partir à la Gare du Nord et prendre l’Eurostar direction Londres Saint Pancras.

 

Une fois arrivée à Londres vers 11h, j’avais un peu plus de 7h pour me rendre à l’aéroport. Beaucoup de temps donc, mais je voulais éviter tout stress supplémentaire. Je me suis donc promenée un peu autour de la gare, mais pas trop avec les grosses valises ! Comme j’avais du temps, j’ai choisi de prendre le bus plutôt que le métro pour rejoindre la gare de Victoria, là où je devais prendre le train pour l’aéroport. J’ai mis 50 minutes, au lieu de 15 en métro, mais au moins pas de descente galère jusqu’à la station pour moi qui était si chargée, et j’ai pu profiter un peu de la ville, le bus passant notamment par Oxford Street et Hyde Park (mais aussi par la rue où j’ai travaillé il y a 5 ans, nostalgie !). Arrivée à Victoria, je me suis dirigée vers le petit centre commercial de la gare pour manger un morceau. J’ai ensuite pris le Gatwick Express vers 13h30 pour me rendre à l’aéroport. Voyage rapide (30mn), pas beaucoup plus cher que le bus, et assez pratique avec les valises.

 

Je suis donc arrivée à l’aéroport 4h avant mon heure de décollage, donc toujours relativement détendue. L’enregistrement de mes bagages n’étant pas encore ouvert, je me suis posée dans un coin pour boire un café, puis me suis dirigée tranquillement vers le comptoir d’Air Transat. Pour plus d’infos sur le déroulement du vol et sur ce que j’ai pensé de la compagnie aérienne, c’est par ici.

 

Après 10h de vol pendant lesquelles j’ai très peu dormi, par manque de confort mais surtout à cause du stress montant, j’ai enfin atterri à Vancouver. Ça y est, c’est le début de l’aventure canadienne !

 

Une fois sortie de l’avion, avant de passer dans le bureau de l’immigration ou de récupérer les bagages, je dois passer un premier contrôle.

 

Deux files d’attentes séparent les citoyens canadiens/américains des « autres ». Je me dirige donc dans la file des autres passeports et me prépare pour une première longue attente. En effet, mon vol est arrivé 20 minutes en retard, donc en même temps que 4 autres vols dont 2 en provenance d’Asie. Il y a donc beaucoup de monde.

 

45 minutes plus tard, l’agent contrôle mon passeport et ma fiche de déclaration (petit papier distribué à l’intérieur de l’avion qu’on doit remplir et éventuellement noter les marchandises à déclarer). On me dirige ensuite vers le bureau de l’immigration. Le stress monte. Même si j’ai tous mes justificatifs sur moi et en règle, je ne serai rassurée qu’en ayant ENFIN mon permis de travail entre les mains.

 

Il y a une dizaine de personnes devant moi et seulement 2 agents vu l’heure tardive. Comme l’attente risque d’être longue, je suis allée récupérer mes bagages sur les tapis juste à côté et les ai laissés à l’entrée du bureau, avec les bagages des autres. Il y a quelques personnes seules devant moi, mais aussi quelques familles qui n’ont apparemment pas les justificatifs demandés. Encore 40 minutes plus tard et une troisième personne arrive derrière le bureau d’immigration, permettant d’accélérer un peu les choses. Mon tour vient donc, je donne mon passeport et ma lettre d’introduction. La dame m’indique qu’elle ne souhaite pas voir mes autres justificatifs (ce qui arrive souvent, mais ayez les toujours avec vous, on n’est jamais trop prudents !!!). Elle me demande si j’ai un employeur sur place pour éventuellement le noter sur mon visa (négatif !) et prend 2 minutes pour effectuer les vérifications et m’enregistrer sur son ordinateur en tant que résidente temporaire. Rapidement, elle m’invite à récupérer mes affaires et me donne mon visa en me demandant si j’ai des questions. Bien renseignée, et heureuse d’avoir enfin ce petit papier tant attendu, je lui dis que je n’en ai pas et lui souhaite une bonne soirée. C’est sur un dernier « Welcome to Canada » que je sors du bureau, fatiguée mais heureuse !

 

Si vous avez la moindre question sur le passage à l’immigration, n’hésitez pas à me contacter !

 

 

 

Pour rappel, les documents qui peuvent être demandés pour l’activation d’un PVT et donc obligatoires pour votre passage à l’immigration :

 

-          Votre Passeport (valide pour toute la durée de votre PVT)

 

-          Votre lettre d’introduction (qui doit ressembler à l'image ci-contre)

 

-          Votre attestation d’assurance pour la durée totale de votre PVT

 

-          Votre preuve de fonds, papier de votre banque avec somme présente sur votre compte datée d’une semaine maximum  avant votre départ.

 

-          Vos certificats de police si vous avez vécu à l’étranger plus de 6 mois

 

 

 

Questions fréquentes :

 

Ma lettre d’introduction est en français mais je souhaiterais activer mon PVT dans une province anglophone, est-ce que ça pose problème ?

 

Pas du tout ! Déjà car beaucoup d’agents sont bilingues, mais de toute façon, votre lettre comporte code barre et numéro de dossier, liés à votre passeport. Donc ils ne la lisent même pas, ils se servent des codes pour vous retrouver dans leur système !

 

 

Est-ce que j’ai besoin d’une AVE (autorisation de voyage électronique) ?

 

L’AVE est obligatoire pour les personnes (sauf citoyens américains) entrant au Canada par voie aérienne. Cependant, pour les personnes souhaitant activer leur PVT, l’AVE est généré automatiquement avec la lettre d’introduction. Vous pouvez trouver votre numéro d’AVE sur la deuxième page de celle-ci. Vous serez cependant obligés de refaire une demande d’AVE si vous changez de passeport entre réception de votre lettre d’introduction et votre départ au Canada.

 

 

Est-ce que l’agent d’immigration peut refuser de me donner mon visa ?

 

La réponse est OUI. Et même si c’est effectivement la partie la plus stressante, car on n’est sûr de rien tant que l’on n’a pas le visa entre les mains (croyez-moi j’ai stressé jusqu’à la dernière seconde), on ne vous refusera pas votre visa sans motif valable. A partir du moment où vous avez tous les papiers et justificatifs requis, et tant que vous gardez un comportement approprié avec les agents et les personnes autour de vous (ce n’est donc pas le moment des blagues à l’humour douteux !), pas de raison de se faire recaler !

 

 

Il y a des fautes sur mon permis de travail ! Orthographe de mon nom, date de validité, est-ce que je peux le faire modifier ?

 

Oui ! Par contre le processus sera plus long et difficile si vous avez déjà quitté le bureau de l’immigration, car il faudra entrer un contact avec eux, et vous re-déplacer avec justificatifs pour que votre demande soit étudiée. C’est pour ça qu’il est important de bien vérifier votre visa AVANT de quitter les bureaux de l’immigration. Il sera plus facile de le faire modifier tout de suite ! Vérifiez donc bien notamment que votre identité est correcte, ainsi que les dates de validité (entrée et sortie), date de naissance, numéro de passeport et enfin la mention permis de travail « OUVERT » qui doit être indiquée pour un PVT.

 

 

Que signifie la mention « This does not authorize re-entry/ceci n’autorise pas la ré-entrée » en bas du visa ?

 

Cela signifie que vous n’êtes pas un citoyen Canadien et que ce papier ne vous suffit pas à franchir la frontière canadienne. Comme vous êtes considéré comme résident temporaire, le visa doit TOUJOURS être accompagné du passeport afin d’être valide. A partir du moment où vous avez les deux sur vous, vous pouvez sortir et rentrer au Canada autant de fois que vous le souhaitez pendant la durée de votre PVT.