Difficile de croire que je faisais mes premiers pas sur le territoire canadien il y a déjà un an. Pourtant, je me suis si vite habituée à la vie ici que j’ai parfois l’impression que cela fait déjà plusieurs années.

Me vie « d’avant » me paraît loin.

Mais la plupart du temps, je me souviens de ce 14 Mars 2017 comme si c’était hier, et depuis, j’ai l’impression d’avoir accompli beaucoup de choses, en peu de temps.

J’ai fait beaucoup de choses, eu beaucoup d’opportunités, des choses que je n’aurais jamais imaginé faire ou voir avant d’arriver aussi. Et puis il y a aussi toutes ces choses que je n’ai pas encore pu faire, et maintenant que j’ai déjà atteint la moitié de mon PVT, j’ai l’impression que les prochains mois seront une course contre la montre pour vivre le plus d’expériences possibles.

Pourtant, je ne souhaite pas rester.

Cela ne veut pas dire que je ne me plais pas ici, bien au contraire. Cependant, je ne me vois pas y construire mon futur (et mon compte bancaire non plus !)

Une partie de moi à hâte de retourner en Europe, et encore plus envie de la visiter qu’avant.

Maintenant que je vis à Vancouver, je réalise à quel point tout est loin, situé à plusieurs heures de routes, alors que j’avais l’habitude de sauter dans un avion à Paris et me retrouver plongée dans un pays et une culture différente en moins de 2h, et pour moins de 100€.

Quand je relis mon bilan des 6 mois, je me dis que je n’ai pas beaucoup voyagé depuis. Alors oui, je suis rentrée en France pendant 2 semaines en Novembre et ça représentait un certain budget entre le billet d’avion et les congés non-payés mais au final, c’était plus un retour aux sources nécessaire après plusieurs mois qu’une nouvelle aventure.

Loin de moi l’idée de dresser un bilan négatif cependant : je pense que je ne me lasserai jamais de Vancouver malgré ses inconvénients, la ville a d’énorme qualités et je pense déjà à quel point elle me manquera à mon départ, qui se rapproche à grand pas.

Effectivement, j’ai décidé de ne pas finir mon PVT à Vancouver. Au départ, je voulais faire un an dans une ville et un an dans une autre, sans pour autant avoir une idée fixe de ce que j’allais faire.  Après avoir connu Vancouver en été, j’ai décidé que je voulais encore en profiter et donc de rester jusqu’en Septembre prochain.

Pour la suite, que va-t-il se passer ?

Je suis encore dans l’incertitude. J’aurais potentiellement l’opportunité de me faire transférer grâce à mon travail, ce qui serait idéal pour moi et m’enlèverai un certain poids dans cette nouvelle aventure. Dans ce cas, j’aurai de multiple possibilité : Ottawa, Niagara Falls, Toronto… Oui je me suis fixée sur l’Ontario. Je pourrais aussi partir au Québec si je le souhaitais mais que voulez-vous, je suis trop têtue et trop attachée à mon environnement de travail anglophone pour ça.

Dans le cas où un transfert n’est pas possible, je quitterais donc mon poste actuel pour partir sur Toronto, car l’envie de découvrir cette ville me démange depuis des années puisque j’avais failli y partir en stage en 2012 mais n’avais pas pu à cause de procédures administratives…

Ça fait donc déjà deux ou trois mois que j’ai pris ma décision et même si j’ai commencé à en parler autour de moi, le fait de l’écrire ici rend la chose encore plus réelle. Je sais que quitter Vancouver sera difficile, mais j’ai également hâte de découvrir une autre partie du Canada !

Et puis, si tout se passe bien, dans quelques semaines, je vais partir dans les Rocheuses pour quelques jours dans le cadre de mon travail. J’ai aussi prévu d’aller à Portland en mai et de profiter un peu plus de l’île de Vancouver et de l’intérieur de la Colombie-Britannique cet été.

Comme toujours, j’ai donc plein de projets en tête et je verrais au fil des prochains moins ceux que j’arrive à accomplir.

Et encore une fois, je sais que mon PVT continuera à me réserver plein de surprises !