600 jours au Canada

Mi-Novembre 2018, soit 20 mois depuis mon arrivée sur le sol canadien. Un peu tard donc, pour vous faire un article sur mes 18 mois ici. Cependant, ça fait 600 jours, à quelques jours près, que je suis ici, ce qui n’est plutôt pas mal comme milestone.

 

J’ai pas mal perdu l’intérêt que j’avais pour ce blog les premiers mois, cette période où j’avais tant de choses à raconter, cependant, l’envie de faire le point s’est faite ressentir.

 

Pour ceux qui auraient lu le bilan de ma première année (et si vous ne l’avez pas lu , vous pouvez vous rattraper par ici), et qui se poseraient la question : non, je ne suis pas partie à Toronto. Ni à Ottawa, Montréal , Saskatoon, ou ailleurs au Canada . Mon coup de cœur pour la côte Ouest aura eu raison de moi m’aura donné envie de rester à Vancouver.

 

Bien sûr, une partie de moi se demande les opportunités que je rate potentiellement en n’essayant pas une autre province, une nouvelle vie, mais au fond, ma vie ici me plaît. Et quiconque a déjà déménagé sait que cela à un coût, surtout quand l’on part à plusieurs milliers de kilomètres, et mon compte en banque n’était pas prêt à quitter un emploi, traverser le pays et devoir se relancer de nouveau à la recherche d’un logement et d’un travail.

 

Du coup, est-ce que je vais un jour voir le reste du Canada ? Bien sûr !

 

Peut-être en 2019 (il ne reste plus qu’un mois et demi à 2018 alors ça me paraît un peu juste), peut-être dans plus longtemps, mais une chose est sûre, ce pays à bien trop de choses à offrir pour ne pas, au mois essayer, d’en voir le maximum.

Justement, en parlant de 2019 et du futur, quel est le plan ?

 

Pour l’instant c’est très flou. Je n’ai pas pour habitude d’être indécise, et pourtant je n’arrête pas de changer d’avis depuis mon arrivée ici. Partir ou rester au Canada, il semble que cela soit ça , le dilemme de ma vie.

 

Mon passage en vacances en France il y a quelques semaines n’aura fait que me rappeler à quel point la qualité de vie à Vancouver me correspond plus que tout ce que j’ai connu en France. Et pourtant, financièrement, c’est plus difficile ici, et la distance avec les proches pèsent de plus en plus jour après jour.

 

Alors que je n’étais pas partie pour rester, et grâce à des amis et un employeur qui essaient de me convaincre du contraire, mon aventure canadienne ne s’arrêtera sûrement pas dans 4 mois.

 

Pas prête pour la résidence permanente, et notamment aux frais qu’elle engendre, je suis en train de me renseigner pour la Mobilité Francophone. L’objectif étant pour l’instant de voir pour rester au moins quelques mois supplémentaires (au moins jusqu’à la fin de l’été). Mais en voyant ma difficulté apparente à quitter Vancouver, et le Canada en général, qui sait combien de jours/mois/années je vais encore passer ici ?