9 mois plus tard : les vacances en france !

 

 Acheté 3 mois à l’avance, l’aller-retour Vancouver-Paris m’aura coûté moins de 700€, ce qui est plutôt une bonne affaire. Pour l’aller, un vol d’un peu moins de 5 heures direction Montréal avec Air Canada. Pas de repas offert à bord mais la possibilité d’acheter des snacks. Boisson offerte et des écrans individuels avec un large choix de films et de séries ! De plus, la traversée du Canada de jour (moi qui était arrivée de nuit) est impressionnante ! Des rocheuses, puis soudain les plaines à perte de vue et enfin un atterrissage à Montréal de nuit. Je n’ai presque pas vu le temps passer si ce n’est que le vol était archi-complet et du coup j’ai été contrainte de garder mon bagage cabine (un sac bien entendu respectant les limites autorisées mais tout de même imposant) sous mon siège, me retirant encore quelques précieux centimètres de place pour mes grandes jambes !

 

Arrivée à Montréal, je n’étais pas vraiment stressée : une heure d’escale, pas de contrôle/douane à passer et mes bagages transférés automatiquement d’un vol à l’autre… Cependant, à peine entrée dans l’aéroport, on me presse car l’embarquement de mon vol suivant est presque terminé ! Heureusement, je suis juste à côté et tout est très bien indiqué. J’ai donc passé moins de 5 minutes chrono dans l’aéroport. Moi qui pensais me dégourdir les jambes et éventuellement manger un morceau, c’est raté !

 

17h40, heure de Montréal, je suis à bord de mon vol Air France pour Paris. Il fait nuit, bien sûr, mais à Vancouver, il est que 14h40. Et mon dernier repas, c’était à 8h du matin pour le petit-déjeuner. Autant dire que le décalage horaire commence à frapper, même si ce n’est que 3 heures, et ça ne va pas s’arranger !

 

Bonne surprise pour mon vol jusqu’à Paris, nous ne sommes que deux dans ma rangée de trois sièges, le siège du milieu étant vide nous offrant un peu plus de confort. Et j’ai choisi la rangée juste devant la cabine des toilettes, donc même si c’est un peu bruyant, je peux allonger mon siège tranquillement et ne risque pas de me prendre des coups de genou dans le dos !

 

Niveau divertissements, l’offre était plus intéressante chez Air Canada mais j’ai quand même de quoi rattraper mon retard sur les quelques films que j’avais ratés au cinéma ! Et surprise au niveau du repas, c’est plutôt pas mal, même si l’aspect n’est pas super appétissant, c’est plutôt bon ! Et quelques heures plus tard, c’est l’heure du petit-déjeuner ! Pas de croissant en vue mais je vais pouvoir me rattraper dans quelques heures !

 

Enfin, après 7 heures et quelques de vol et des turbulences jusqu’à l’arrivée en Europe (de petites turbulences certes, mais au point que le signal lumineux pour les ceintures ne s’est presque jamais éteint), atterrissage à Charles de Gaulle.

La fatigue se fait sérieusement ressentir, 6h45 heure locale, 21h45 dans ma tête, 15 heures que je suis partie de chez moi !

 

J’avais presque oublié à quel point le terminal 2E était grand, et je me traine donc jusqu’à la navette pour aller récupérer ma valise à l’autre bout du terminal, et elle est arrivée à bon port, à ma grande surprise (je vous ai déjà dit que j’étais optimiste ?)

 

Maintenant, il est temps de retrouver la famille, les amis, profiter de la gastronomie française… un véritable marathon en somme !

 

Rentrer en France après 9 mois au Canada m’a fait sentir un peu comme une touriste les premiers jours. Je trouvais les routes/rues trop petites, les paysages trop fades, mais en même temps j’appréciais d’autant plus l’architecture même dans le plus petit village de campagne, cet âme et ce côté historique dans chaque bâtiment qui a tendance à me manquer à Vancouver. Chaque pays a bien sûr ses avantages et inconvénients, mais c’est étrange de se sentir comme une touriste dans les endroits où on a vécu pendant des années. Et puis, fatigue et émotions des premiers jours passés, on récupère vite ses repères et ses petites habitudes, et ça fait du bien de se sentir à nouveau à la maison.

 

Les deux semaines passent vite et il est temps de retourner à Vancouver, mais ne vous inquiétez pas, j’ai profité de la nourriture française jusqu’à la dernière minute ! 

 


Le vol du retour s’est bien passé, une nouvelle fois avec Air France mais cette fois un vol direct. Un départ de Paris en fin de matinée sous une pluie torrentielle, et une arrivée à Vancouver, le même jour, toujours en fin de matinée (ou comment être à nouveau perturbée pendant des jours grâce à ce cher jet lag) et à ma grande surprise, atterrissage sous un super soleil !

 

J’ai le cœur un peu lourd, l’impression que ces deux semaines sont passées trop vites, et ce n’est pas évident de repartir 10 jours avant les fêtes de fin d’années. Heureusement, les magnifiques paysages de la Colombie-Britannique sont là pour me rappeler pourquoi j’ai envie de rester encore un peu au Canada !